Jean-Baptiste Laborde est né en 1878 à Ogenne-Camptort en Béarn dans une famille paysanne. Ordonné prêtre en 1902, il sera successivement professeur au Petit séminaire d’Oloron (1902-1905), vicaire de la paroisse St-Jacques de Pau (1905-1912), curé du village de Bruges (1912-1940) et enfin aumônier de l’hôpital psychiatrique de Pau (St-Luc) de 1940 à 1958. Il meurt en 1963.
Au delà de cette carrière ecclésiastique – il sera nommé chanoine – il sera tout au long de sa vie un grand érudit, comme historien du Béarn reconnu mais aussi précurseur d’études ethnologiques sur les mentalités populaires (le carnaval, las chansons de noces, la sorcellerie…).
Maîtrisant parfaitement la langue d’oc dans son expression béarnaise, il sera aussi membre actif du félibrige béarnais et chroniqueur d’une plume alerte et vigoureuse dans de nombreux journaux béarnais : sous le pseudonyme de Jan de l’Ahitau dans L’Écho d’Oloron en 1903 puis sous les noms successifs de Lou Talhur d’Aulouroû dans Le Patriote des Pyrénées de 1904 à 1906, de l’Ebagat ou l’Esbagade de 1913 à 1914 puis de 1922 à la Seconde Guerre Mondiale toujours dans Le Patriote, de Titou de l’Ahitau ou Yan deus Aubscous dans L’Éclair à partir de 1944.